top of page
  • facebook

Why does our project matter? The threat of climate change on Ghanaian agriculture

  • saba-project
  • Dec 13, 2018
  • 4 min read

*** ENGLISH ***


On October 8th, 2018, the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) issued a report detailing the current situation with regard to the objective of keeping global temperature increase below 1.5°C (compared to the pre-industrial era), and what has to be done to remain under this threshold. This alarming report opens with the argument that climate change is real, and is mainly caused by human behaviour, particularly through the emission of greenhouse gases (GHG).


The impacts are numerous: an increase in sea levels, threatening coastal cities and islands; an increase in wildfires and heatwaves, both in frequency and intensity; a decrease in biodiversity and in natural resources, limiting the access of populations to ecosystem services. Although the biggest GHG emitters are developed countries for the most part (the United States, China, Germany and other European Union countries), the most impacted populations are the ones from southern countries. In addition to being the most exposed to the consequences of global warming, they are also the most vulnerable populations, and thus suffer from the detrimental effects of climate change more severely than northern populations. This is also the case for Ghana.


According to the United Nations Development Program and US Aid, Ghana lacks the capacity to adapt to the effects of climate change, which is negatively impacting its agricultural sector through droughts and reduced rainfalls, rising temperatures, and rising sea levels. Given the predominance of rain-fed productions in Ghana, this will lead to a decrease in productivity, which is already being affected by the salinization of soils, desertification, and an increased vulnerability to pests and crop diseases.


In this context, the SABA project aims at mitigating these negative impacts by promoting more sustainable farming practices among smallholders of the Brong Ahafo region. Indeed, by limiting the use of agrochemicals and enhancing the use of agroforestry or permaculture for instance, it is expected that the quality of soils will be preserved, and that farmers will increase their resilience to the effects of desertification, which are particularly severe in the region. It can also be expected that the spread of sustainable practices could also benefit coastal agriculture in Ghana, which is threatened by soil salinization due to a rise in sea level. With the help of our partners, we therefore intend to support farmers in the development of their capacity to remain resilient to these effects, in order to preserve agricultural productivity and food supply for the population, as well as the environmental wealth of the region.


*** FRANCAIS ***


Pourquoi notre projet est-il important ? Les impacts du changement climatique sur l’agriculture au Ghana


Le 8 Octobre 2018, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié un rapport exposant la situation actuelle en vue de l’objectif de ne pas dépasser les 1,5°C d’augmentation de la température mondiale (par rapport à l’ère préindustrielle), et ce qui doit être fait pour atteindre cet objectif. Ce rapport alarmant commence avec l’argument que le changement climatique est réel, et qu’il est principalement causé par les activités humaines, notamment à travers les émissions de gaz à effet de serre (GES).


Les impacts sont nombreux : augmentation du niveau de la mer, menaçant les villes côtières et les îles ; augmentation des feux de forêt et des canicules, autant en fréquence qu’en intensité ; diminution de la biodiversité et des ressources naturelles, limitant l’accès des populations aux services écosystémiques. Alors que les principaux émetteurs de GES sont les pays développés (les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne et les autres pays de l’Union Européenne), les populations les plus impactées sont celles des pays du Sud. En plus d’être les plus exposées aux conséquences du réchauffement climatique, elles sont également les plus vulnérables, et subissent les effets néfastes du changement climatique bien plus intensément que les pays du Nord. C’est aussi le cas du Ghana.


Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement et l'USAid, le Ghana n’a pas la capacité nécessaire pour s’adapter aux effets du dérèglement climatique, qui menacent sévèrement son secteur agricole : sécheresses et diminution des précipitations, augmentation des températures et augmentation du niveau de la mer. Étant donnée l’importance de l’agriculture pluviale au Ghana, cela mènera à un déclin de la productivité, déjà impactée par la salinisation des sols, la désertification, et une plus forte vulnérabilité face aux insectes et aux maladies qui frappent les cultures.


Dans ce contexte, le projet SABA vise à atténuer ces impacts négatifs en promouvant des pratiques agricoles plus durables. En effet, en limitant l’utilisation des intrants chimiques et en favorisant l’utilisation de l’agroforesterie ou de la permaculture par exemple, nous espérons que la qualité des sols soit préservée, et que les producteurs parviennent à augmenter leur résilience face à la désertification, qui menace particulièrement la région de Brong Ahafo. On peut aussi s’attendre à ce que la diffusion de ces pratiques plus durables bénéficie également aux agriculteurs sur la côte Ghanéenne, menacés par la salinisation des sols due à l’augmentation du niveau de la mer. Avec l’aide de nos partenaires, nous voulons donc soutenir les agriculteurs dans le développement de leur capacité à faire face à ces effets, afin de préserver la production agricole et l’accès à la nourriture pour les populations, ainsi que la richesse environnementale de la région.

 
 
 

Comments


bottom of page